Girls@tec, les métiers de la tech expliqués aux filles


Fin novembre, Bouygt’elles, le réseau féminin de Bouygues Telecom, organisait sa 12ᵉ édition du Girls@tec. L’événement, programmé à Nantes, Paris et Bordeaux, a offert aux filles de 13 à 18 ans l’opportunité d’échanger avec des professionnelles de la tech et d’ouvrir leur champ des possibles en matière d’orientation.

Fin novembre, Bouygt’elles, le réseau féminin de Bouygues Telecom, organisait sa 12ᵉ édition du Girls@tec. L’événement, programmé à Nantes, Paris et Bordeaux, a offert aux filles de 13 à 18 ans l’opportunité d’échanger avec des professionnelles de la tech et d’ouvrir leur champ des possibles en matière d’orientation. Pour la deuxième année consécutive, Class’Code était partenaire, aux côtés des Intrépides de la Tech.

Un programme ludique et centré sur les échanges

Dans les locaux de Bouygues à Nantes

Mercredi 27 novembre, 9h15, dans les locaux de Bouygues à Nantes. Une cinquantaine de collégiennes et lycéennes étaient réunies pour une matinée d’ateliers et de découverte, accueillies par des professionnelles de l’opérateur téléphonique, mais aussi des représentants de la DRANE, des Intrépides de la Tech (IDLT) et de Class’Code. “Ce temps en plénière a permis de leur présenter le programme de la matinée, avec un premier jeu en groupe autour de la cybersécurité” explique une chargée de mission IDLT.

Du codage au job meeting

Très vite, les jeunes filles ont été réparties au sein de trois ateliers :

  • L’atelier de codage “Lapin crétin” : les participantes ont réalisé plusieurs exercices ludiques sur ordinateur. Objectif : mieux appréhender le codage et vulgariser les algorithmes.
  • L’atelier “Job meeting” : par trois ou quatre, les jeunes filles ont pu rencontrer des professionnelles de multiples métiers de la tech : data scientist, développeuse… L’occasion de prendre conscience qu’aucun parcours n’est linéaire, et que certaines matières sont essentielles pour exercer ces métiers.
  • L’atelier “Team building” : autour d’un jeu de balle, les participantes se sont interrogées sur la circulation des informations et la notion de coopération.


À l’issue de la matinée, chacune a pu exprimer son ressenti. Si certaines ont apprécié le côté ludique et collaboratif, d’autres ont souligné que “discuter avec des professionnelles, ça permet de désamorcer les préjugés sur certaines matières enseignées en classe”.

Rendre la tech accessible aux filles

Plus de 200 filles en France

Avec les sessions en simultané à Nantes, Meudon et Merignac, l’événement a rassemblé 230 jeunes filles de la 4ᵉ à la seconde. L’équipe des Intrépides de la Tech, membre du conseil collégial de Class’Code, était présente dans les trois villes, aux côtés de la Compagnie du Code à Bordeaux, de JobIRL et de la Simplon Foundation à Paris.

Huit établissements du réseau ont participé à cet événement, avec le soutien des académies et des enseignants :

  • DRANE - Site de Versailles : Collège Georges Pompidou d'Orgerus, Collège Les Nénuphars de Breval, Lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, Lycée Léopold Sédar Senghor de Magnanville.
  • Académie de Bordeaux : Lycée Fernand Daguin de Merignac.
  • Académie de Nantes : Collège Nantes-Centre, Collège Pierre de Coubertin de Legé, Lycée Nelson Mandela de Nantes.

La présence, à Meudon, de Prisca Bala, Ministre déléguée chargée du renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, constitue un signal fort pour encourager les filles à s'intéresser à ce secteur d'avenir.

Des parcours multiples

Partout, les participantes ont vécu un moment fort, dans une ambiance ludique et intimiste. “Écouter des témoignages, comprendre la logique d’entreprise, se rapprocher de cet univers, ça leur a permis de voir que travailler dans un grand groupe dans le secteur de la tech quand on est une femme, c’est possible et même accessible, raconte la chargée de mission IDLT. Le job meeting était notamment une belle façon d’échanger en direct et d’interroger les pros sur leurs compétences, la manière d’acquérir ces connaissances, ou encore l’orientation à choisir pour faire ce métier.”

Les professionnelles de Bouygues, de leur côté, y ont vu l’occasion de vulgariser leur métier, mais aussi de se rapprocher des jeunes et de les initier à des pratiques éloignées de leur environnement habituel. “Certaines pros, issues de secteurs comme le droit, le social ou le médical, ont prouvé aux filles qu’il n’existe pas de voie toute tracée pour exercer un métier dans la tech.”

Le collectif Les Intrépides de la Tech, qui œuvre pour plus de mixité dans la tech, a vu dans cet événement la possibilité de renforcer l’accès à la culture numérique pour un nombre conséquent d’élèves. Certains établissements présents lors de cette matinée pourront poursuivre l’aventure avec des ateliers en classe autour de l’IA.